Synopsis:
Il y a à peine un siècle encore, en France notamment, près d’une personne sur deux vivait en ruralité et avait une activité agricole. Participer aux travaux des champs pour se nourrir et nourrir la population faisait partie du quotidien de grand nombre de familles, tout comme le lien à son territoire, le lien à la Terre. Petit à petit, le monde a glissé vers d’autres activités souvent liées à la productivité, au confort et au mercantile.
.
Des boulots trop souvent alimentaires qui perdent de leur sens, déconnectés du monde du vivant et de la relation à l’autre. De moins en moins d’agriculteurs, des fermes de plus en plus grosses, des campagnes qui se vident mais la bétonnisation qui augmente. La paysannerie s’est perdue, les agriculteurs qui restent, pour beaucoup, y sacrifient leur santé mentale et physique, leur vie de famille, leurs vacances, leur vie tout court et le tout pour un salaire de misère, un héritage de dettes et de terres devenues stériles.
.
Pourtant, pas de pays sans paysans.
.
Alors si ce spectacle n’apporte pas de réponses en lui-même, il soulève un tas de questions:
Comment retrouver du sens dans ce monde qui nous échappe?
Comment ne pas se perdre dans la culpabilité, l’impuissance, le désespoir ou la colère?
Comment redonner l’envie de devenir paysans et d’appartenir à un territoire?
Comment être heureu·se·x dans tout ça?
.
Dans ce spectacle, on suit l’épopée d’une citadine devenue agricultrice paysanne. Une femme qui naïvement, voulait sauver le monde, alors elle a pris une ferme. Après tout pourquoi pas? On suit ses désillusions, ses dérapages et ses rattrapages. On la repêche in extremis et on se demande avec elle, que puis-je faire et qui je choisis d’être; la goutte d’eau ou l’océan?